Le musée des Confluences est un musée qui a ouvert à Lyon en 2014 dans le nouveau quartier des Confluences. Il a repris les collections d’anciens musées disparus : le Muséum d’histoire naturelle de Lyon, le musée Guimet lyonnais, mais aussi le musée colonial de Lyon créé par Édouard Herriot en 1927.

S’il puise ses origines dans des musées d’histoire naturelle et d’ethnographie, il dépasse ses thermes et met en dialogue les sciences pour comprendre l’histoire du vivant et de l’humanité. Le nom du musée vient de l’emplacement du musée se situant au confluent du Rhône et de la Saône. Ce nom a aussi une valeur symbolique, il explicite son envie de se situer au confluent des sciences et des savoirs.

Son parcours permanent aborde quatre thématiques abordant des questions universelles, mettant en regard différents domaines de recherches. Leurs expositions temporaires quant a elles traitent des sujets ponctuels, de questions plus précises et toujours avec des multiples regards dans une approche transversale et pluridisciplinaire.

Le musée des Confluences est très intégré à son territoire.
En 2023, 62 % du visitorat total est originaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont les deux tiers viennent de la Métropole de Lyon. Cette même année, 43 371 jeunes originaires
de la Métropole de Lyon ont pu participer à des visites ou des médiations en groupe.
Une grande part de son public est local.

Le musée a aussi de nombreux partenariats avec d’autres acteurs locaux.
Par exemple, il a créé des Cabanes à histoires qui sont des dispositifs sonores autonomes du Musée des Confluences, installés dans des lieux publics pour offrir une pause culturelle immersive. Depuis 2021, elles ont été déployées dans 26 structures comme des gares, des mairies ou des écoles, proposant des récits sur quatre objets du musée.

Le musée des confluences a aussi des partenariats avec l’université et des grandes écoles de Lyon pour s’associer au monde de la recherche. En considérant le musée et l’exposition comme lieu de diffusion et d’expression de la recherche notamment.

Le Musée des Confluences affirme son engagement en faveur de l’éco-conception à travers la réutilisation et l’optimisation des matériaux dans ses expositions. En 2023, l’exposition Afrique, mille vies d’objets a été pensée de façon modulaire (mobilier et cimaises créé par les équipes du musée, de format standard pour favoriser leur réutilisation) et modulable (vitrines et podiums sont dissociés, permettant un réemploi facilité dans d’autres expositions).

Le musée organise également des opérations de démontage responsables, redistribuant les matériaux des expositions auprès de structures récupératrices. Ce réemploi est limité aux capacités de récupération des acteurs du territoire.

En ce qui concerne son parc de matériel d’éclairage, le musée a privilégié la réparation au remplacement, en partenariat avec l’entreprise qui les a conçus.

Les espaces d’expositions permanents sont regroupés au deuxième étage du musée tandis que ceux prévus pour les expositions temporaires sont au premier.
Ces espaces sont découpés en cinq salles allant de 200m2 à 700m2, ces salles sont des plateaux libres sans ouvertures vers l’extérieur avec des sols et murs noirs. Les plafonds techniques sont à 5m de haut et permettent d’accueillir des éclairages, du matériel audiovisuel et des éléments de scénographie.

La salle dans laquelle je place mon projet est la Salle 15 (274 m²), cette salle à une entrée/sortie unique et une forme carrée permettant un déplacement libre dans l’exposition.

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